vendredi 9 février

Y a t-il disruption dans les comportements sociétaux et environnementaux ?

J'intervenais hier soir lors d'une table ronde sur le thème de la #Disruption sociétale et environnementale lors du congrès régional du Centre des Jeunes Dirigeants.
On m'avait dit que je serai frustrée car on ne peut jamais parler de tout. Effectivement... 

Y a t-il disruption dans les comportements sociétaux et environnementaux ? Ou faut-il qu'il y ait de vraies réactions et une disruption ? L'approche n'est pas la même.

On m'a demandé si le "collaborateur" avait évolué ? Evidemment, comme le monde dans lequel on vit, le collaborateur a évolué et la relation Candidat-Recruteur aussi. Ca ne remonte pas à un siècle l'époque où les femmes devaient demander à leur mari l'autorisation de travailler...Puis, elles ont demandé à évoluer, ont osé prétendre à des postes à responsabilités. L'environnement sociétal du travail a toujours évolué. Puis, le rapport de force aussi pour un meilleur équilibre et c'est tant mieux ! Beaucoup pensent qu'il s'est complètement inversé. Je suis moins d'accord même si la conjoncture l'explique. Si l'une des parties a une frustration, cela finit généralement mal. Je n'aime pas l'approche de mettre les âges dans des cases associées à des comportements. En revanche, nous n'avons pas le choix que de nous adapter, nous questionner, revoir nos approches, travailler ensemble.

Attention s'adapter ne veut pas dire tout accepter évidemment !

Une entreprise est unique, a sa propre identité employeur et elle ne doit pas chercher à plaire à tout le monde. Elle doit attirer les personnes qui vont se retrouver dans son fonctionnement, sa culture, ses valeurs. Le dirigeant est le 1er ambassadeur de son entreprise. Ce n'est pas le chargé de communication ou chargé du recrutement ou l'agence de com. Son engagement sur le sujet est primordial.
Ca ne veut pas dire que sur notre territoire et particulièrement en zone plus rurale, il est facile de recruter. Je ne dis pas cela. Nous sommes alors obligés de trouver des solutions parfois alternatives, de miser sur les aptitudes et pas sur les acquis. On recherche alors différemment et on évalue différemment aussi les postulants. Recruter est un métier.

Enfin, je reviens sur l'éducation car c'est la responsabilité de chacun. On ne peut pas se plaindre de la baisse de culture économique sans se remettre en question. Si on demande aux enfants d'expliquer ce que font leurs parents comme métier, combien savent le faire ? Pourquoi des jeunes indiquent leurs prétentions salariales en net après prélèvement à la source ? Accueillez-vous beaucoup de stagiaires pour découvrir vos métiers ?

Merci au CJD Poitiers-Châtellerault de m'avoir invitée et à Agnès SZABO pour sa confiance. Je retrouve dans l'approche du CJD des valeurs qui me sont chères et qui sont communes, je pense avec la Jeune Chambre Economique de Poitiers, dont je suis une ancienne membre : la formation, l'échange, le questionnement, l'action et l'entraide. C'est ce dont NOUS avons besoin aujourd'hui pour affronter demain.